Tout système de loi, démocratique ou non, par définition, impose sa morale aux citoyens. Si un voleur vole, la loi prévoit qu'il soit réprimé, et c'est l'intérêt de tous. Sans loi, c'est la loi du plus fort.
Mais si un avorteur tue un enfant, l'État le récompense et le protège particulièrement : ainsi, l'enfant s'est fait imposer la morale du tueur, c'est une victime ! Nous, les Survivants, on n'aime pas ça ; on estime que la loi n'a pas à protéger les tueurs, mais qu'elle doit être là pour protéger les victimes, sinon c'est une loi de la mafia.
Toi, si tu es d'accord avec la morale des tueurs, qu'ils nous imposent aujourd'hui, tu n'as pas compris ton véritable intérêt : un jour ou l'autre, tu seras la victime ­ et consentante si tu les soutiens !
En effet, aujourd'hui il est "légal" de tuer un enfant avant sa naissance ; inévitablement, cela fera d'autres victimes : les handicapés, les vieux, les délinquants, les chômeurs, etc. Il n'y a déjà plus de limites...