Les Survivants
sont
décidés :

Nous ne voulons pas nous laisser faire. Le bla-bla ne nous suffit pas, nous agissons. Nous organisons la YOUTH PRIDE : heureux d'avoir survécu, nous apprécions la vie, nous détestons qu'on continue à massacrer nos petits frères et soeurs dans des hôpitaux et des cliniques. C'est pourquoi la YOUTH PRIDE est une protestation, joyeuse, mais une protestation.
Quelques photos d'août 1997 :


Paris, boulevard St Germain, "Clinique de l'Odéon" 22 août 1997
Paris, bd St Germain, "Clinique de l'Odéon" 22/8/1997

Paris, bd St Germain, "Clinique de l'Odéon" 22/8/1997

YOUTH PRIDE
Paris, le 22 août 1997

Soyons réalistes, exigeons l'impossible !
Au milieu du Quartier Latin "depuis huit siècles la cité des jeunes" l'avortement est encore plus gerbant.
Tout près d'un centre spécialisé IMG-ITG = pour les femmes qui ont dépassé les 10 semaines de grossesse.
Si le bébé est suspect d'être "anormal" à l'échographie, ou s'il pèse trop à sa maman ; IMG, ITG. SORDIDE !
A deux pas de la Fac de Médecine et du Centre de Prognèse de Jérôme LEJEUNE (où on cherche à guérir les petits trisomiques). C'est trop 20 ans après, nous sommes trois sur quatre à y avoir échappé.
Nous survivons à l'avortement légalisé, nous ne voulons plus laisser tomber un quart de notre génération.

AVORTEMENT : RAS LE FRONT !

Groupe Bx Frédéric OZANAM


Boulogne-Billancourt, Hôpital Ambroise Paré 20 août 1997
Boulogne-Billancourt, Hôpital Ambroise Paré 20/8/1997

Boulogne-Billancourt, Hôpital Ambroise Paré 20/8/1997

Boulogne-Billancourt, Hôpital Ambroise Paré 20/8/1997

COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 21 août 1997

YOUTH PRIDE

Ça continue...

L'HÔPITAL BROUSSAIS , C'EST PAS GAI !

Après le soleil de Longchamp hier à Ambroise Paré, notre fête de la vie, ce matin à Broussais, c'était pas franchement gai !

A peine arrivés, le directeur appelait les keufs qui bouclaient l'hôpital. C'était pas «Circulez y a rien à voir !» puisque personne pouvait plus ni entrer ni sortir. Et les femmes qui venaient pour avorter, elles ont gardé le bébé ?

Faut dire que les keufs étaient encore plus nombreux que nous : 250 jeunes (comme hier, même si y'en a qui nous voyaient qu'à 50 !), contre 6 autobus de flics + 4 camionnettes + les voitures de commandement; ils nous auraient bien embarqués.

Hallucinant !
Mais qu'est-ce qu'on avait fait ? Rien ! Sauf chanter, surtout pas des cantiques !

Alors quand les flics ont dit de se disperser, comme vraiment Broussais c'est pas gai, on est partis, et les flics nous ont fait la haie.

A demain !

Groupe Lech Walesa

P.S.: Vous verrez pas d' images, car les journalistes dans la rue étaient parqués. Ce serait trop la honte de voir embarquer des jeunes et des bébés !


Et ça continue ...
Coupures de presse

Qui nous sommes ?